Fleurs

 

Fleurs

 

C’est du froid de janvier que naissent les fleurs de mai

Ceux que le doute étreint transforment désormais

De mornes et gris jardins en de vastes naissains

Parsemant leur hiver de si justes desseins

 

Il n’en plaisait pas tant aux yeux de nos tyrans

Qui depuis fort longtemps, usaient de l’entregent

Payaient de chères études, tenaient toutes les Unes

Pour affoler la foule, soutenir les fortunes

 

Ils soutenaient chaque jour que l’âge fait l’aisance

Que la valeur du temps lève toute créance

Que les goitres du CAC ne peuvent pénitence

Accaparés ailleurs et fuyant la séance

 

Candélabres argentés défendant le malheur

Désignant leur airain pour unique valeur

Proclamant leur vertu - Ô nobles défenseurs !

Réclamant la bonté, impavides ardeurs

 

L’abîme du mensonge rougit tous les drapeaux

Aux quatre coins de France, en mille lieux éclos

On s’embrasse en riant de tant d’acharnement

On invente l’après et le goût du printemps.




Commentaires

  1. quel ardeur poetique et militante! bravo! dans le monde des fleurs et des abeilles quand la reine n'est pas efficase et ne repond pas ou plus au besoin de la colonie, les ouvrieres décident de leur propres chef d'élever de nouvelles reines poussant la veille reine a fuir la colonie.. vivement l'essaimage à matignon!

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