Fleurs
C’est du froid de janvier que naissent les fleurs de
mai
Ceux que le doute étreint transforment désormais
De mornes et gris jardins en de vastes naissains
Parsemant leur hiver de si justes desseins
Il n’en plaisait pas tant aux yeux de nos tyrans
Qui depuis fort longtemps, usaient de l’entregent
Payaient de chères études, tenaient toutes les Unes
Pour affoler la foule, soutenir les fortunes
Ils soutenaient chaque jour que l’âge fait l’aisance
Que la valeur du temps lève toute créance
Que les goitres du CAC ne peuvent pénitence
Accaparés ailleurs et fuyant la séance
Candélabres argentés défendant le malheur
Désignant leur airain pour unique valeur
Proclamant leur vertu - Ô nobles défenseurs !
Réclamant la bonté, impavides ardeurs
L’abîme du mensonge rougit tous les drapeaux
Aux quatre coins de France, en mille lieux éclos
On s’embrasse en riant de tant d’acharnement
On invente l’après et le goût du printemps.
quel ardeur poetique et militante! bravo! dans le monde des fleurs et des abeilles quand la reine n'est pas efficase et ne repond pas ou plus au besoin de la colonie, les ouvrieres décident de leur propres chef d'élever de nouvelles reines poussant la veille reine a fuir la colonie.. vivement l'essaimage à matignon!
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