Avec Macron et ses amis de la haute finance et du MEDEF, quand y’en a plus, y’en a encore.
Mais de quoi ? De l’argent pour les plus riches et les actionnaires !
Pensez-y. Après les cadeaux aux millionnaires et milliardaires avec la suppression de l’ISF, après la loi Travail qui précarise l’emploi, après les fermetures d’hôpitaux et de services publics, après la loi Pacte qui privatise nos entreprises publiques, après la baisse de l’indemnisation chômage pour tous… que restait-il donc à pomper pour alimenter les revenus financiers et l’évasion fiscale ? Notre système de retraites pardi !
Et quoi de plus exaltant pour le pouvoir des riches que d’aller détruire notre système de retraites public par répartition, solidaire entre les générations, véritable modèle social envié dans le monde entier… et qui plus est mis en place après la guerre de 1939-45 par un ministre communiste du travail nommé Ambroise Croizat ?
Depuis le mois de juillet, le joli vernis de la communication présidentielle sur l’universalité des droits et la fin des régimes spéciaux était censé faire passer l’affaire en douce. Mais demander aux français de travailler plus, plus longtemps, pour perdre 25 % de leur pension en moyenne et sans aucune garantie au fil des années, n’est-ce pas les prendre « en même temps » pour des imbéciles ?
Ce qui est sûr pourtant, c’est qu’il y a bien un régime spécial qui plombe notre économie et notre modèle social : c’est le régime très spécial de la haute finance et des actionnaires ! Ils ne cotisent rien. 0. Et pourtant ils prélèvent chaque année 300 milliards d’euros des fruits du travail de 30 millions d’actifs français.
Pour nous, une vraie réforme des retraites exige de porter à 1.500 euros au minimum la retraite et de permettre à tout le monde de partir en retraite à 60 ans. C’est tout à fait possible en conservant notre retraite par répartition. Pas besoin d’instaurer un régime par points au rabais, injuste, uniquement réclamé par la finance et les nantis.
Retrouvez ci-dessous le dernier journal "L'humain d'abord" du PCF 63, spécial Retraites :
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